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Campagne présidentielle de Sarkozy : Mimi Marchand devant la justice

La patronne de l'agence de paparazzi BestImage, Mimi Marchand, soupçonnée de "subornation de témoin" dans l'affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007 en France, a été déférée, samedi après deux jours de garde à vue, rapporte l'AFP citant des sources proches du dossier

Michèle Marchand, surnommée "Mimi" dans le milieu de la presse people, doit être présentée à un juge d'instruction, en vue d'une mise en examen dans une enquête pour "subornation de témoin" et "association de malfaiteurs", selon ces sources, confirmant une information du quotidien Le Parisien. 

L'information judiciaire a été ouverte après un entretien, accordé en novembre dernier par Ziad Takieddine à un journaliste de l'hebdomadaire Paris Match, qui s'était rendu au Liban avec un photographe de BestImage.

Quatre autres personnes, également, placées en garde à vue ont aussi été déférées, selon une des sources proches du dossier. Trois de ces personnes sont le publicitaire Arnaud de la Villesbrunne, ancien directeur de l'agence Publicis, l'homme d'affaires Pierre Reynaud et Noël Dubus, un homme condamné pour escroquerie.

Le journaliste de Paris Match, François de Labarre, avait aussi été placé en garde à vue, jeudi, mais il avait été libéré dans la soirée, sans poursuite à ce stade.

Dans cette interview accordée en novembre 2020, Ziad Takieddine avait retiré ses déclarations contre Nicolas Sarkozy, après dans un premier temps l'avoir accusé d'avoir touché de l'argent pour sa campagne présidentielle du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

(AFP)